Accueil Société Zarzis – Maladie de la langue bleue : La réaction ne s’est pas fait attendre

Zarzis – Maladie de la langue bleue : La réaction ne s’est pas fait attendre

Le Crda a réagi, en connaissance de cause, mobilisant tous ses moyens pour faire face à la maladie et traiter le cheptel touché.

La rage a fait des ravages ces dernières années à Zarzis. En raison du nombre considérable des chiens errants, plusieurs personnes ont été mordues ou griffées. Car, la maladie se transmet généralement par la salive lors d’une morsure.

Ces derniers mois, c’est une autre maladie qui s’est manifestée et qui a coûté cher à certains agriculteurs. Il s’agit de la maladie de la langue bleue qui attaque les petits bétails. Une épidémie mortelle et rapidement transmissible.

Heureusement, les autorités de la ville et notamment les membres du conseil local ont attiré l’attention du Commissariat régional à l’agriculture de Médenine (Crda) et l’ont invité à faire le nécessaire avant qu’il ne soit tard. La réaction ne s’est pas fait attendre. Quatre voitures tout terrain ont été mises à la disposition de quatre équipes guidées par des vétérinaires pour leur permettre de se déplacer à Ghrabat, Khalfallah, Kheoui El Ghadir, Gribis, Chamakh, Mouensa, Hassi Jerbi, Hmadi, El Hessiène, Jderya, Souihel, Ras Dhahra, afin de traiter les animaux malades là où ils sont pour éviter leur rassemblement.

Sous l’effet du climat

Pour en savoir plus sur ce fléau, un vétérinaire originaire de Djerba nous a appris que la situation n’est pas inquiétante et elle reste maîtrisable. «Ce sont les conditions climatiques très chaudes, en plus de l’humidité qui ont favorisé la multiplication des moustiques et des insectes piqueurs qui ont, à leur tour, facilité la propagation du virus. 

Oued-Ettiyeb est la localité la plus touchée, ainsi que la partie ouest de la délégation», a-t-il dit. Et le vétérinaire d’ajouter : «Le Crda a bien fait lorsqu’il a appelé les agriculteurs à éviter de rassembler les troupeaux, à suspendre provisoirement le marché des bétails et le transport des animaux vers les villes voisines ». Cela dit, recommande-t-il en conclusion, il faudrait multiplier les campagnes de traitement, parce que des cas rares ont aussi été détectés dans l’île de Djerba.  

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